L’interdiction faite aux commerçants de mettre à la disposition de leurs clients des sacs en plastique de caisse entre en vigueur le 1er juillet 2016.
Pour rappel, l’interdiction concerne les sacs de caisse en plastique (polyéthylène) à usage unique d’une épaisseur inférieure à 50 micromètres, qu’ils soient gratuits ou payants. Ces derniers pourront être remplacés par des sacs en papier, en carton ou en tissu ou par des sacs en matière composite biosourcée biodégradable (c’est-à-dire à base de matière végétale, à condition toutefois d’avoir une épaisseur supérieure à 50 micromètres).
À contrario, les sacs en plastique réutilisables d’une épaisseur supérieure à 50 micromètres, vendus en caisse ou non et quelle que soit la matière plastique utilisée, ne seront pas interdits. Il en va de même des sacs pour emballage alimentaire distribués au rayon boucherie, poissonnerie ou pour la pesée des fruits et légumes par exemple.
En outre, les sacs en plastique à usage unique distribués ailleurs qu’aux caisses devront comporter une indication informant le consommateur qu’ils peuvent être utilisés pour le compostage en compostage domestique et qu’ils peuvent fait l’objet d’un tri sélectif. La teneur en matières biosourcées devra également être visible par le consommateur. Quant aux autres sacs, un marquage devra indiquer à l’utilisateur que le sac est réutilisable et qu’il ne devra pas être jeté dans la nature.
À noter : à partir du 1er janvier 2017, seront interdits les sacs en plastique à usage unique destinés à l’emballage des marchandises au point de vente autres que les sacs de caisse. Il s’agit notamment des sacs utilisés pour l’emballage des produits frais (fruits, légumes, poissons, fromages…). Et en 2020, ce sera au tour de la vaisselle jetable en plastique (gobelets, verres, assiettes et couverts jetables) d’être interdite, sauf les ustensiles compostables en compostage domestique et constitués de matières biosourcées.
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